Le Petit Nicolas et le COVID
Ce matin Papa m’a dit : « Nicolas aujourd’hui nous irons au centre commercial pour acheter les fournitures scolaire pour la rentrée ». J’étais très content et tout excité alors Maman à soupiré et a dit que pendant que nous sortions entre hommes elle allait inviter Madame Blédur notre voisine pour prendre un thé . J’aime bien le thé, surtout les biscuits qui vont avec, mais je préfère le centre commercial : c’est grand et on trouve tout ce qu’on veut. En plus, à chaque fois qu’on va là-bas, Papa m’emmène manger un hamburger au fast food et j’adore çà. « Fast food ca veut dire nourriture rapide, m’a dit Papa qui est vachement fort en anglais. C’est marrant parce qu’à chaque fois on fait la queue longtemps pour avoir la commande alors fast c’est un peu n’importe quoi mais bon j‘aime quand même.
On est donc sortis et au moment où on montait dans la voiture, Monsieur Blédur, notre voisin qui aime bien taquiner Papa, a dit « et où allez vous comme ca sans vos masques, jeunes gens ? ». Papa a dit un gros mot tout bas et est retourné dans le maison pour chercher les masques, mais il ne trouvait pas la boite et j’ai entendu qu’il se disputait avec Maman qui range toujours tout mais jamais au même endroit et que c’était dingue de ne pas retrouver les boites qu’il avait été chercher à la pharmacie en faisant la queue sous la pluie pendant des heures à cause des (je peux pas répéter ce qu’il disait parce que les gros mots c’est très vilain) qui nous gouvernent et que tout ca allait mal finir.
Monsieur Blédur écoutait avec un grand sourire mais c’était juste le dessin sur son masque parce que ses yeux ne rigolaient pas du tout. Il a soupiré et m ‘a demandé à voix basse si mes parents s’étaient fait vacciner.
je savais pas quoi lui dire moi à Monsieur Blédur. je comprends rien à toute leurs histoires. Au début, ils ont dit que c’était loin la Chine,que c’était une grippette et qu’il ne fallait pas s’en faireet que , de toute façon on avait plein de masque. Et puis après, j’ai pas pu aller voir Pépé et Mémé et puis il fallait mettre un masque. C’était obligatoire pour aller à l’école. mais il n’y avait pas de masques. Maquereau et Véreux ont dit que c’était la faute à ceux d’avantet ceux d’avant ont dit que c’était même pas vrai… Tout le monde cherchait des masques une heure par jour et le reste du temps on devait rester enfermer à cause de la grippette. On faisait l’école sur l’ordinateur de Papa mais comme il était en télétravail et qu’à la maison il n’y a qu’un seul ordinateur c’était pas facile. Tous les matinsdans la radio ils donnaient le nombre de morts et moi j’avais peur pour Pépé et Mémé. Papa était très énervé et se disputait tous les jours avec Monsieur Blédur dans le jardin. Je pouvais plus jouer avec mes copains et c’était bien triste. On se téléphonait. Alceste avait demandé à ses parents d’acheter à manger, Eudes disait qu’il allait mettre son poing dans la figure au virus et Agnan ne disait rien car il repassait ses leçons.
Après, pour les vacances, le président à dit que même si on était en guerre, on pouvait partir à la plage. Et au retour des vacances deuxième vague. Paf.
et puis à la télé il y avait une grosse qui s’appellait Si bête qui expliquait qu’elle ne savait pas mettre un masque. Quelle idiote ! Même Clotaire qui est le plus bête de la classe il savait le faire…
Le truc rigolo c’était que tous les soirs il fallait applaudir les infirmiers mais quand il y a eu une manifestation pour les soutenir et que papa m’a emmené iln’y avait que des infirmiers et des polivciers mais j’ai pas vu ceux qui applaudissaient Les infirmiers n’ont pas eu le temps d’être déçus car les policiers leur ont jette plein de grenadesqui font du bruit de la fumée et qui piquent les yeux alors, Papa et moi on est rentrées à la maison. Papa disait plein de gros mots encore une foiset Monsieur Blédur rigolait quandon est descendus de la voiture en disant « Alors t’es content, t as voté pour lui alors pleures maintenant. Papa ne disait rien mais je voyais bien qu’ilétait très en colère.
Heureusement, on a inventé des vaccins. Plein de vaccins avec des noms rigolos : Astra Zeneca, Pfizer, Moderna et même Spoutnik ! Alors tous ceux qui râlaient parce qu’il n’y avait pas de vaccins ont dit que c’était louche et qu’ils n’en voulaient pas. Je ne comprenais plus rien quand on est retourné à l’école. La matresse, Le Bouillon,le directeur, tout le monde en fait devait portr un masque. Et d’un coup il y en avait partout. même par terre maiss il fallait pas les ramsser parcequ’on pouvait attraper le Covid en les touchant. Pour tout arranger il y a eu les variants. Le virus malin comme un pangolin, se déguisait en anglais, en sud africain et en indien. Un virus avec des plumes d’aigle ca fait peur, non ? heureusement le président Macaron a nommé un cowboy pour diriger la police. Un allemand avec un sale tête et de petites lunettes rondesqui ressemblait beaucoup à une photo de mon livre d’histoire.

Moi je commençais à en avoir marre de n’entendre parler que du virus. Papa et Monsieur blédur s’étaient tellement fâchés qu’ils ne se parlaient plus et Maman disait mon dieu mon dieu combien de temps cela va durer. C’est vrai que ca faisait plus d’un an qu’on ne pouvait plus aller au ciné que les cafés et les restaurants étaient fermés. Le soir les seuls qu’on voyait sur le boulevard c’étaient les livreurs de pizzas en vélo et la police en convoi. Alceste avait peur d’attraper le virus parce qu’il était gros, on ne pouvait plu jouer au foot dans le square et on attendait les grandes vacances pour avoir le droit de sortir après 20 heures. Un moment j’ai cru que c’était fini parce qu’ils ont dit quelles cafés pouvaient ouvrir à nouveau. C’est le soir où monsieur Blédur a tellement fêté ca qu’il a vomi sur notre voiture. On a tous bien rigolé sauf papa qui l’a traité de gilet jaune. Parce qu’il y avait aussi des gens en gilets jaunes qui manifestaient mais dans tout ce jaune il y avait aussi les black blocs tout en noir qui venaient casser les vitrines tellement ils étaient énervés et le soir à la télé on regardait les poubelles brûler en écoutant les journalistes qui recontaient comment ils s’étaient fait taper, un coup par la police, un coup par les gilets jaunes et pour finir par les black blocs. Agnan au téléphone faisait le malin en disant que tout ca c’était la faute au laxisme mortifère des boomers soixante huitards, Geoffroy rigolait et disait que son papa policier n’avait peur de personneet que, jaune ou noir, il tapait sans faire la différence parce que c’était les ordres du préfet allemand qui surveillait le Gross Paris. Normal puisqu’on était en guerre contre le virus et les variants. Bref ca n’en finissait passet il y a eu des élections où personne n’a été voté. Papaet maman étaient très inquiets. Pourtant le lendemain , tout le monde était content et se félicitait d’avoir progressé. Mais Agnan nous expliquait que 52% de votants avec 70 d’abstentions ca faisait pas grand chose mais Agnan il est fou alors personne ne l’écoute. Ensuite on a eu la Coupe d’Europe de football où nôtre équipe, la meilleure du monde, a été éliminé par les Suisses, le Tour de France gagné par un slovèneet aintenant les jeux Olympiques au japon où personne n’a le droit d’aller, même Geoffroy et son papa très riche n’ont pas pu y aller c’est vous dire. ET puis ce matin j’ai vu le président recouvert de fleurs en Polynésie. C’est très loin d’ici la Polynésie et c’est un peu normal qu’ilsoit parti là-bas pour se faire couvrir de fleurs parce qu’il vient de dire que les vaccin étaient obligatoires et que sans vaccin, on n’avait pas le droit d’aller au restaurant, au ciné ou à la piscine ce qui a énervé tous ceux qui n’avaient pas pu être vaccinés à cause des problèmes de logistiques ou de livraison. Et c’est pa juste parce que quand j’ai demandé à table s’il y aurait un jour un vaccin frnaçais, Papa m’a giflé et m’a dit d’aller me coucher sans manger mon dessert parce que j’avias pas le bon QR code. C’est pas juste je trouve.
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