Deux jours auparavant, ils étaient sortis de leur bidonville pour aller réclamer la venue du préfet. Ils ne l’ont pas vu, mais ce mercredi matin, les derniers Roms installés sur les voies ferrées de la petite ceinture – entre la porte de Clignancourt et celle des Poissonniers, ont été délogés par la force publique. Ils attendent, un papier à la main, blasés, ce n’est pas la première fois que cela leur arrive. Hélas, probablement pas la dernière non plus. Les voici avec leurs baluchons, montant dans des bus qui filent dans le petit matin. Tristesse et résignation.
Quelques heures plus tard, les démolisseurs arrivent…. Ainsi qu’un nostalgique revenu jeter un dernier coup d’oeil à ce qui fut quelques mois durant, bon an mal an, sa maison.

Les reliefs du dernier repas…
3 février 2016 à 11:07
« Frères humains qui… »
Nous n’avons plus de frères. Nous sommes entourés par des ennemis innombrables. Le gouvernement vient d’interdire d’enseigner François Villon à l’école.
« N’ayez pas le cœur contre nous endurci ». C’était un gauchiste, un idéaliste dangereux.
D’où me vient cette envie de vomir ?
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